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Le raccordement des gaines de ventilation est primordial. Par exemple, le module d'extraction une fois mis en place masque les imperfections de raccordement. La liaison doit se faire entre la gaine et le doublage, le plus souvent, par l'interface d'une pièce de liaison, sans omettre d'en assurer la liaison physique par un joint approprié ; par contre, le joint entre le module et le doublage ne retire en rien les infiltrations et limite le fonctionnement du système interne du module. | Les trappes de combles et/ou de gaines techniques peuvent être une source d'infiltrations mais ce type d'équipement est aujourd'hui de plus en plus performant. Il est tout de même nécessaire, lors du choix, de bien vérifier qu'il existe un dispositif d'étanchéité au niveau de l'ouvrant avec le cadre quel que soit le système. L'autre point porte sur la mise en œuvre du châssis et donc de la liaison avec son support. | La mise en œuvre des pare vapeur est une des solutions les plus techniques pouvant donner parmi les meilleurs résultats tout en favorisant la pérennité (sous couvert de l'utilisation de l'ensemble des produits adaptés après analyse de la possibilité de son utilisation...). Sa mise en œuvre demande la plus grande rigueur (limiter les plis et les ondulations du pare vapeur, pas de plis des adhésifs), voir les préconisations des fabricants... Un adhésif une fois décollé ne recolle jamais. | Moins fréquentes lorsque les parois sont constituées de béton ou de blocs pleins. Les blocs creux peuvent présenter différentes agressions, saignées d'insertion de différents réseaux par exemple. Il est donc impératif de procéder au rebouchage très soigné de ces différentes interventions, car même cachées par le doublage, elles peuvent être la source d'un apport non négligeable de flux d'air dans l'enveloppe. | Les menuiseries peuvent être une des sources d'infiltrations. Les coulissantes, entre autres, bien que d'énormes progrès aient été réalisés, mais aussi les menuiseries à frappes (joints défectueux, mauvaise compression des joints, joints écrasés ou découpés, qualité des menuiseries...). | Il n'existe pas à ce jour de solution technique permettant de traiter les traversées d'un plan d'étanchéité à l'air pour un ensemble important de gaines, notamment pour le raccordement de celles-ci au tableau électrique (pieuvre) et ce, malgré la présence de goulottes. Le tableau électrique est donc généralement une source plus ou moins importante d'infiltrations et la solution souvent retenue est donc une solution de fortune. |
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La présence d'éléments constituant la charpente, apparents dans le volume fermé, peuvent être une source plus ou moins importante d'infiltrations, au niveau de leur différents points de traversée du plan de l'étanchéité (joint absent, défectueux et/ou dégradé...). La présence de pièces de bois moisées peut également être une source d'infiltration. Le flux circule entre les pièces de bois depuis la zone non étanche. | Les infiltrations en pieds de cloisons au droit des réseaux est monnaie courante. Ce n'est pas la traversée du réseau le point d’infiltration, mais bien la liaison entre la base du doublage et le sol ; la plinthe est absente, il y souvent plusieurs réseaux plus ou moins en contact, le flux d'air passe, c'est bien le pied de cloison qu'il faut traiter. | Lorsque le plan d'étanchéité est le parement, l'utilisation de boitiers électriques étanches est impératif, même sur les cloisons intérieures. Le presse étoupe qui assure l'étanchéité est conçu pour recevoir la gaine cannelée, le passage direct des fils et/ou de câbles ne fonctionne pas, le silicone comme joint non plus. | La traversée du plan d'étanchéité à l'air par les réseaux souples ne trouve pas de solution existante. C'est à chaque fois une adaptation de fortune (trouver le produit et:ou la solution la mieux appropriée (confection d'une platine de liaison et/ou de traversée). | La pose des menuiseries est un des points clés de la bonne gestion de l'étanchéité à l'air, quel que soit son positionnement. Elle va avoir une incidence directe ou indirecte sur le flux d'air pouvant circuler dans l’enveloppe et aura un impact sur le résultat escompté de l'étanchéité à l'air globale. Elle devrait être réalisée avec le plus grand soin sans exclure l'utilisation de produits adaptés (joints compribande, joints adaptés ...). | Infiltrations au niveau de la traversée de la plaque de plâtre par le conduit d'évacuation de EU. Cela peut être traité par la mise en œuvre soignée d'un joint de liaison entre le conduit et le doublage. Ces infiltrations peuvent avoir une incidence non négligeable, mais elles sont facilement gérables avec un peu de soin et d'attention. |
Dans le cadre d'une étanchéité à l'air assurée par le parement de doublage intérieur, en l’occurrence la plaque de plâtre, la liaison entre celle-ci et la menuiserie sur la totalité de son périmètre est impérative. Tout manquement est une source d'infiltration qui peut avoir une incidence non négligeable sur le résultat de l'étanchéité à l'air escompté. | Infiltrations au niveau de la face avant des coffres de volets. Leur faiblesse provient soit de la fabrication, soit de leur mise en œuvre, soit d'une mauvaise prise en charge des particularités de l'étanchéité à l'air à la conception. Ces infiltrations peuvent avoir une incidence non négligeable sur l'étanchéité globale du bâtiment. | Infiltrations au niveau des pare closes notamment sur des menuiseries métalliques. Ce point peut difficilement être traité en dehors d'un meilleur dimensionnement et découpe des pare closes. Infiltrations en règles générale plutôt légères. |
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